L’Expérience de la Liberté : Latinoamérica

MACLA Bordeaux / SALC 2023

L’Amérique Latine et les Caraïbes est un récit continuel de lutte pour la Liberté depuis #1492 : la lutte contre les Empires européens et leurs colonies, les esclavagistes et plus récemment, contre les dictatures militaires, l’interventionnisme étasunien, les régimes autoritaires, le saccage de la biodiversité, les narcotrafiquants et l’aberrante violence faite aux femmes. « Le plus urgent des problèmes de notre époque est l’ingérence progressive de l’État dans les actes de l’individu », vaticinait l’écrivain argentin Jose Luis Borges.
Macla Bordeaux présentera la tradition de la lutte pour la liberté avec les mediums comme les récits poétiques, du théâtre en français et en espagnol, mais aussi avec les cantos de libertad latino-américains, sans oublier l’expression des artistes plastiques et les ateliers pédagogiques pour les grands et les petits. « Nous luttons pour un retour à la vie », écrit le philosophe belge, Raoul #Vaneigem ; MACLA souhaite faire vivre aux Bordelaises et Bordelais l’expérience de la liberté.

Mai – Juin 2023
Bientôt notre programmation.
Bordeaux culture
https://semainesameriquelatinecaraibes.fr/
www.maclart.fr
#bordeauxcentre
#americalatina
#salc2023 #salcbordeaux

Ressemblences MACLA 2022

Présentation
Nous venons de pays très différents : par leurs cultures, histoires, religions, traditions, paysages, … Nous avons toutes et tous bâti nos vies ici, à Bordeaux, fondées sur nos parcours
de vies et de résiliences, élevées par l’expérience permanente d’être françaises et français, soutenues par l’amour pour ce pays, sa culture et sa liberté, renforcées par le désir de vouloir
‘s’en sortir’ par les études ou le travail, seul ou en famille. Finalement, comment être française, français, parler une nouvelle langue et aimer un nouveau pays ? En mettant en pratique quotidienne la devise de notre pays. En partageant la vie de notre ville au travers d’actions sociales, culturelles, solidaires. Aussi en assumant nos expériences, sans oublier les souvenirs difficiles qui nous éclairent au présent. En conjuguant
nos passés et nos présents pour bâtir un avenir commun meilleur.

MACLA Bordeaux souhaite mettre en lumière des histoires d’immigration et d’intégration, en France et à Bordeaux, pour présenter l’égalité dans la diversité qui existe à Bordeaux.

Dans le cadre de la Quinzaine de l’égalité et la diversité Bordeaux 2022

ABYA YALA

ABYA YALA

Traitez bien la Terre. Elle ne vous a pas été donnée par vos parents, elle vous a été confiée par vos enfants. Nous n’héritons pas la terre de nos ancêtres, elle nous est prêtée par nos descendants. PROVERBE de la partie nord d’Abya Yala

MACLA Bordeaux vous invite à l’exposition autour de la dénomination « Abya Yala » nom choisi en 1992 par les nations indigènes latino-américains pour désigner leurs territoires. L’expression « Abya Yala » vient de la langue des Kunas, un peuple indigène de l’isthme de Panama, les mots signifient « terre dans sa pleine maturité ». MACLA Bordeaux propose une programmation pluridisciplinaire centrée autour de la maturité des peuples autochtones à faire face à la modernité et les traditions, la lutte pour le respect de la nature et la sagesse de leurs traditions dans notre société contemporaine.

Dans le cadre de la Semaine de l’Amérique Latine et des Caraïbes 2022 à Bordeaux
Halle de Chartrons / 24 mai au 02 juin 2022

https://www.facebook.com/maclabordeaux

https://semaineameriquelatinecaraibes.fr/Semaine-de-l-Amerique-latine-et-des-Caraibes-2021

 

MASCULINITÉS

MASCULINITES 2021
MASCULINITES 2021
Dans le cadre de la Quinzaine de l’égalité 2021, de la diversité et de la citoyenneté de Bordeaux, l’association MACLA propose une exposition et une programmation culturelle autour du thème des « Masculinités ».
Avec ce nouveau projet, MACLA souhaite mettre en perspective ‘Les masculinités’, à travers une exposition artistique couplée à un débat où femmes et hommes s’interrogeront sur les masculinités. C’est quoi le « masculin » ? Masculin et féminin sont-ils toujours des antagonistes, comme c’est actuellement le cas dans la société occidentale? Quelles sont nos expériences de la masculinité, et est-ce que cela change d’une société à l’autre ?
8 artistes latino-américain.es et français.es venu.es d’ horizons différents et avec des expériences de vie diverses ont travaillé autour de ces questionnements, non pas dans le but d’apporter des réponses définitives mais plutôt pour ouvrir le dialogue à partir de leurs œuvres.
Avec les oeuvres de Desirode, Ediluz, Louise Heugel, Sophie du Méandre, Cesar-Octavio Santa Cruz, Sylvain, Victoria Stagni et Ivan Torres

Plantas Maestras

Plantas maestras

Plantas Maestras Banner

 

Dans le cadre de la Semaine de l’Amérique Latine et des Caraïbes 2021 (SALC), l’association MACLA de Bordeaux propose une exposition autour du thème des plantes rituelles d’Amérique Latine.

Depuis des milliers d’années et jusqu’à aujourd’hui, les plantes accompagnent le quotidien des sociétés d’Amérique latine. Certaines sont originellement liées aux esprits, présentes dans des rituels comme remèdes médicaux et médiatrices magiques, telles que l’ayahuasca, le yagé, le san pedro ou le peyote. D’autres font partie du quotidien latinoaméricain comme le maté (thé), la feuille de coca au l’atole (boisson à base de maïs).

 

MACLA Bordeaux propose une exposition centrée autour de l’utilisation des plantes, qui sont des témoignages de la relation intime entre la culture et la nature en Amérique Latine. Ces connaissances, transmises de génération en génération, ont permis de développer des thérapies médicales et naturelles. Aujourd’hui, il s’agit de préserver ces savoirs ancestraux intimement liés à la préservation de la nature et de la biodiversité. MACLA Bordeaux fera découvrir aux bordelais.es l’univers ethnobotanique et la médecine traditionnelle, les plantes nourricières, les plantes qui inspirent depuis des siècles jusqu’à aujourd’hui, dans notre société contemporaine à l’heure de la pandémie.

 

PROGRAMMATION CULTURELLE

 

Vendredi 21 mai : vernissage – 18h

Samedi 22 mai : Conférence sur l’Ayahuasca par Sylvain Baudouin – 17h

Dimanche 23 mai : Atelier d’éveil musical par Gloria Aravena- 16h

Samedi 29 mai : Conférence et lectures de poésie péruvienne – 17h 

Dimanche 30 mai : Conférence sur le mate par la Maison du Pérou et Sébastien Aguirre (Réseau Paul Bert) – 17h

2 et 3 juin : Lectures poétiques par l’association Éclosion et Perspective– 17h

 

MACLA SHOP : 

 

Pendant toute la durée de l’exposition, une boutique avec des œuvres et objets d’art sera ouverte afin d’apporter un soutien économique aux artistes ayant souffert pendant la crise sanitaire. Dans cette boutique on trouvera les œuvres des artistes de l’exposition de cette année et ainsi que des artistes qui ont participé aux éditions précédentes.

 

Afro América Latina

Affiche Afroamérica Latina

Expo Afro América Latina

Exposition : du 20 au 25 octobre 2020 à la Halle des Chartrons, Bordeaux.

Dans le cadre de la Semaine d’Amérique Latine et des Caraïbes, l’association d’artistes latino-américain.e.s à Bordeaux MACLA propose une exposition et une programmation culturelle autour du thème « AFRO América Latina ». Ce thème explore l’identité polymorphe d’une Amérique Latine riche et diverse, une identité construite à travers l’interaction (qui n’a pas été toujours égalitaire) de trois grands berceaux culturels : les cultures indigènes américaines, les cultures européennes et les cultures africaines.

C’est pourquoi l’Afrique est un élément essentiel de la culture latino-américaine. Si nous regardons les musiques d’Amérique Latine l’influence africaine est évidente : tango, cumbia, samba, bossa nova, etc. ; toutes ces musiques sont issues des métissages entre différents peuples qui se sont rencontrés dans le nouveau monde : européens, amérindiens, africains. L’Amérique Latine est un énorme melting pot culturel.

Bien que l’influence de l’Afrique dans la Caraïbe et au Brésil soit très connue en Europe, le cas de l’Amérique du Sud ou du Mexique restent largement méconnus. Néanmoins, cette influence a été essentielle pour la construction des identités nationales et elle est ancrée dans le patrimoine immatériel de la plupart des pays. Les musiques et les danses traditionnelles de ces pays, par exemple, sont, en grande partie, héritières de cultures africaines arrivées sur le continent avec la traite négrière : des danses comme la Saya en Bolivie, la musique du Candombe en Uruguay, le Festejo et le Landó au Pérou, la Cueca au Chili sont peut-être des noms qui parlent peu aux Français mais ce sont tous des rythmes afro-américains très importants dans la culture populaire exécutés lors des festivités comme le carnaval, les fêtes nationales, etc. On peut aussi évoquer des traditions de résistances politiques et culturelles héritières de la résistance des Africain.e.s réduit.e.s en esclavage qui avaient fui leurs maîtres (les Noirs Marrons) et s’étaient réfugié.e.s dans des régions retirées, fondant des « palenques » (Caraïbe colombienne) ou tissant des liens avec d’autres populations minorisées comme les peuples autochtones (culture garifuna en Amérique centrale).

L’apport des peuples afro-descendants est donc multiple et a longtemps été invisibilisé et méprisé par les élites blanches pour des raisons politiques et raciales. Toutefois, dès les années 1920, des mouvements culturels cherchant à mettre en valeur ces influences apparaissent dans la Caraïbe (negrismo à Cuba ou Puerto Rico, Négritude dans les îles francophones). À partir des années 1960, d’autres pays du continent sont gagnés par différents mouvements de revendications politiques ou culturelles qui s’inspirent à la fois des traditions de résistances locales, des mouvements caribéens et africains mais aussi des luttes pour les droits civiques aux Etats-Unis.

Dans le cadre de la SALC 2020 et avec cette exposition, notre association veut explorer les connexions existantes et historiques entre l’Amérique et le continent africain, et questionner ce qu’on sait (ou plutôt ce qu’on croit savoir) sur les mécanismes d’interaction entre les deux continents : ces influences ont effectivement fait plusieurs fois l’aller-retour d’un continent à l’autre, apparaissant comme plus évidentes dans la culture de certaines régions (Caraïbe, Colombie) ou comme plus marginales, voire inexistantes, dans des pays comme le Pérou, la Bolivie, l’Argentine ou le Mexique alors qu’elles y ont laissé un important héritage encore bien vivant.

Artistes présents en cette exposition :

Désirode 

Ivan Torres 

Cesar-Octavio Santa Cruz

Victoria Stagni 

Milena Carranza (artiste invitée)

Hans Vergara 

 

Exposition Desposesión

Exposition de Silvana Gallinotti, Paula Costantino et Alexandre Troquart.

Espace 29 (29, rue Fernand Marin 33000 Bordeaux), du 6 au 14 décembre. 

 

L’idée de cette exposition a vu le jour dans le sillage du colloque « Dé-possession / Desposesión, post-pornographie féminine en Amérique Latine et en Espagne, organisé par CHISPA (Cultures hispaniques et hispano-américaines actuelles), centre de recherche de l’équipe Ameriber – Université Bordeaux Montaigne (France). les 4, 5 et 6 décembre à Bordeaux.

Silvana Gallinotti est l’artiste argentine à l’origine de Desposesión. Elle accorde une place centrale à la femme et à son corps dans son travail. C’est donc tout naturellement et avec enthousiasme qu’elle a répondu à l’invitation des organisatrices du colloque pour donner son regard sur la post-pornographie en tant qu’artiste plasticienne. Silvana a souhaité associer à cette exposition la photographe argentine Paula Constantino et le musicien français Alexandre Troquart.

Qu’est-ce que la post-pornographie? “Là où la pornographie cherche à exciter, voire à servir de support à la masturbation, la post-pornographie veut faire réfléchir. Tout d’abord, réfléchir à ce qu’est la pornographie en tant que médium artistique : entre simulation et performance réelle, il y a beaucoup à en dire. Ensuite, réfléchir à ce que la sexualité comporte de politique et de rapports de pouvoir.”[1]

photo Silvana Gallinotti

Silvana Gallinotti

Pour Silvana, à l’origine de l’exposition « Desposesión », il y a l’idée d’une réa-appropriation par la femme de son corps et de son plaisir. Elle revendique une femme qui se connaît, s’aime et jouit de sa féminité sans tabou ni entrave. Les fluides, la peau et la couleur rouge ont été les fils conducteurs de son travail. Les fluides que sont les sécrétions et la transpiration que le corps génère ; la peau, immense organe à la fois enveloppe protectrice et réceptacle de nos sensations ; le rouge, celui du sang des menstruations, celui qui gorge les organes sexuels excités.

Née en Argentine, Silvana Gallinotti est diplômée de l’Ecole des Beaux-Arts de Buenos Aires. Le dessin s’impose au fil du temps comme moyen d’expression, telle une carcasse, une structure limpide. La femme est la thématique centrale de son travail. Le corps comme enveloppe de l’identité intangible et non comme une carapace, fruit du culte à l’apparence. L’image se décompose, dédouble, déforme, superpose, créant ainsi des superficies animées par des enveloppes charnelles.

Paula Costantino

Paula a imaginé pour « Desposesión » une œuvre qui vise à provoquer une prise de conscience sur ce qui sépare la post-pornographie de l’industrie pornographique traditionnelle. Cette dernière a été pour de nombreuses personnes leur première “rencontre” avec le sexe. Cette pornographie montre une sexualité “à sens unique”, absurde, mécanique. Elle met en scène une relation de pouvoir et, la plupart du temps, le film se termine quand l’homme éjacule sur une des parties du corps de la femme. Les titres de ces films ont formaté les esprits et conditionné les rôles non seulement sexuels mais aussi sociaux : possession, domination, contrôle, soumission, exercice du pouvoir…

Cette œuvre est réalisée sur des draps appartenant à des personnes, comme un témoignage de leur vie sexuelle et comme un scénario où les rôles sont imprégnés par l’industrie pornographique.

A l’inverse, elle a réalisé des entretiens et des portraits de personnes qui essayent de générer leur propre matériau postpornographique, où les corps n’ont pas de limites, le champ sexuel n’est pas stéréotypé et le DESIR de chacun entre en jeu.

Dénoncer, interroger et déposséder son les mots de mon œuvre pour tenter de renoncer à ce que nous fûmes.

Alexandre Troquart

Chanteur et musicien multi-instrumentiste professionnel né en 1979.

Il compose, écrit et se produit sur scène depuis ses 15 ans et a collaboré avec de nombreuses formations musicales ou artistiques dans des styles musicaux divers.

Apres des études en histoire de l’art et arts plastiques à Bordeaux, il se spécialise dans la musique et le son avec une prédilection pour les instruments à cordes dont la guitare électrique qui est son instrument principal.

Son expérience dans la musique se décline sur des formations globalement Folk, Rock, Pop, Garage et électro mais aussi sur des participations artistiques plus générales (films/documentaires et autres vidéos ou ciné-concerts) et de nombreuses collaborations avec des artistes dans des domaines divers (Plasticiens, peintres, théâtre, danseurs, photographes, etc.) dans lesquels il expérimente et s’implique plus largement de la création d’un projet à sa présentation en public.

Actuellement (2019), il travaille à de nouvelles chansons pour son groupe Folk/rock Creepymojo et collabore régulièrement avec divers artistes : Philip Parfitt ex-The Perfect Disaster, Silvana Gallinotti plasticienne…

 

 

 

[1] https://www.madmoizelle.com/post-pornographie-302498

Programme Ni muses ni soumises : artistes!

 

Ni muses ni soumises : artistes ! Exposition, performance, concert et DJ Set

Du 14 au 28 novembre au Zig Zag (73 Cours de l’Argonne, Bordeaux)

Longtemps considérées comme inférieures et moins talentueuses, les femmes ont souvent occupé une place mineure dans le discours artistique dominant ; leur existence en tant que créatrices, et non pas seulement comme muses, a été méprisée dans notre société. Or, nombreuses sont les femmes qui ont transgressé ces normes patriarcales pour s’imposer comme artistes. Aujourd’hui les femmes continuent à jouer un rôle essentiel dans le développement des avant-gardes aussi bien en Europe qu’en Amérique Latine.

A partir de ce constat et dans le cadre de la Quinzaine de l’égalité de la diversité et de la citoyenneté, MACLA présente « Ni muses ni soumises : artistes ! », un programme pluridisciplinaire (et multiculturel) qui met en valeur le rôle que les femmes artistes ont toujours joué et leur importance, souvent invisibilisée, dans les arts.

Le programme :

14/11 à 20h30 : Vernissage de l’exposition « Ni muses ni soumises : artistes ». Exposition ouverte de lundi à dimanche, de 18h à 23h.

14/11 à 21h : Performance en trio « Hommage à Victoria Santa Cruz » (par Patricia Houéfa Grange, Cesar-Octavio Santa Cruz, Liz Barthel). Suivi d’un concert hommage à Victoria Santa Cruz et Violeta Parra (par Gloria Aravena, Gilles Mays et Cesar-Octavio Santa Cruz).

21/11 à 19h : Spectacle de danse « Voi(e)x-yâge » avec la Compagnie Tchaka.

28/11 à 19h : Dévernissage, performance poétique « Capillotractée » (par Patricia Houéfa Grange). Suivi d’un mixage musical féministe par la DJ Laeti Nka

 

Artistes :

Patricia Houéfa Grange

Patricia Houéfa Grange

 

Patricia Houéfa Grange est poète, artisane de la voix haute et traductrice. Afro-européenne, née et ayant grandi au Bénin, elle vit en France. Fascinée depuis toujours par l’Asie et l’Amérique latine, elle est particulièrement intéressée par tout ce qui touche au multiculturel, au transculturel et à la poly-identité ; mais aussi aux femmes, à leurs corps et à leurs luttes.

Si le mot et la voix sont ses médias de prédilection, elle apprécie les rencontres pluridisciplinaires qui mettent en résonance son travail poétique et celui d’artistes plasticiennes-ciens, de musiciennes-ciens ou encore de danseuses-seurs. Elle refuse de se laisser enfermer dans les termes « frontière », « case » ou « étiquette », et laisse désormais la poésie l’emmener au-delà du verbe.

À travers ses différentes activités, elle souhaite tisser des liens humanistes grâce à un métissage poétique et artistique.

www.patriciagrange.fr / www.papillonsdemots.fr

 

Virginie Biraud (Cia. Tchaka)

 

Son parcours dansé vient avant tout de la scène, en France et en Europe. Après une formation au sein de la Compagnie Rêvolution de 1995 à 1999, suivie d’une tournée nationale, elle suit les trainings réguliers du danseur auprès de Norton Antivilo et Alain Gonotey. Elle collabore en tant que danseuse-interprète aux côtés d’Alain Gonotey sur plusieurs de ses créations (« Désamours à mort » et « Paroles de corps »).

En 1999, elle intègre également l’Office Culturel et Éducatif de Talence en tant que professeure de danse ainsi que danseuse et chorégraphe durant sept années. De 2006 à 2010, elle occupe la fonction de coordinatrice du projet « Bastide en danses » au sein du centre d’animation Bastide / Benauge, période durant laquelle elle participe à la mise en place du projet « Hip Hop Être Ange ». Durant cette période, elle collabore avec Alain Gonotey et Norton Antivilo, chorégraphes du projet, où elle assure l’initiation et la préparation dansée des élèves. Sa présence sur les quartiers de la ville de Bordeaux et la Communauté Urbaine de Bordeaux ainsi que les actions de proximité qu’elle y a développé lui ont permis de travailler non seulement avec de jeunes artistes en pré-formation ou formation (Lullaby, Rêvolution…) mais aussi avec le public jeune (adolescent et jeune adulte), d’en saisir les enjeux et les problématiques, tout en ayant une pratique professionnelle de la scène avec diverses créations comme « Io penso positivo », « Experimental Ways », « Rahu et Ketu »…

 

Noémie Boullier

Noémie Boullier

 

Née à Aix-en-Provence en 1980. Je grandis avec cartons, papiers, ciseaux, cutters, craies, feutres, crayons… puis je deviens adulte et n’arrête jamais de dessiner et de peindre. En 2000 je voyage au Mexique, et passe quelques années à Oaxaca dans des ateliers de gravure, lithographie et peintures… Installée dans l’entre deux mers, je peins sans cesse des têtes, des bêtes…

http://noemieboullier.ultra-book.com/

 

Liz Barthel

 

Cubaine d’origine, Liz Barthel est arrivée en France en 1995. Cette artiste polyvalente (danse, musique, mannequin et peinture) a plus d’une corde à son arc : Professeure des langues étrangères à Cuba, en France elle a travaillé en tant que gestionnaire et comptable pour une structure d’éducation populaire et le Conseil Régional. Actuellement Liz est revenue à l’enseignement comme formatrice de l’Institut de la Chambre Consulaire de Commerce et Industrie de la Nouvelle-Aquitaine. Enfin, elle est fondatrice et présidente de l’Association culturelle L’ASAFAL (L’association Afrique Amérique- Latine).

https://www.lizbarthel.com

 

Cesar-Octavio Santa Cruz

Cesar Santa Cruz

Né à Lima en 1981, César-Octavio Santa Cruz vit depuis l’année 2000 à Bordeaux, ville dans laquelle il a suivi des études d’arts plastiques à l’université Bordeaux Montaigne, jusqu’à l’obtention du grade de Docteur en Arts en 2013. Depuis 2002, il participe à diverses expositions collectives et individuelles en France et à l’étranger. Issu d’une famille d’artistes, il se consacre à la peinture depuis son plus jeune âge. Dans ses œuvres, il met en relation l’esthétique pop avec les icônes et les symboles de l’imaginaire populaire péruvien mais aussi avec d’autres univers culturels tels que la culture occidentale ou la culture de masse américaine.

 

Ivan Torres

Ivan Torres

 

Ivan Torres a fait des études de journalisme (presse écrite, à Guadalajara). Peintre autodidacte, il conçoit sa peinture comme un pont entre ses origines familiales au Mexique et sa perspective quotidienne en France, lui permettant ainsi de susciter façonner des rencontres avec le public. Pour lui, la peinture, la littérature et la musique transcendent l’art pour devenir une philosophie de vie à expérimenter à chaque instant. Peindre est un chemin chromatique qui permet de partager et donc de continuer à créer. Il a exposé dans diverses régions françaises (Nouvelle Aquitaine, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Centre -Val de Loire), mais aussi dans plusieurs grandes métropoles du monde (Guadalajara-Mexique, Francfort-Allemagne, à Barcelone-Espagne, Tokyo-Japon, et à Paris).

Il est aussi fondateur et coordinateur de la Muestra d’Art Contemporaine Latino-Americain (MACLA), mais aussi de différentes manifestations artistiques et culturelles à Bordeaux.

Pour lui, La Culture sauve et la Nature guide.

 

DJ Laeti

Photo DJ Laeti

 

Dj Laeti AK Laetitia Campagne s’est découverte « sélecteuse disc-jockey » depuis peu. Pourtant elle met dans cette nouvelle activité autant de cœur et de passion que dans tout ce qu’elle entreprend. Infatigable curieuse, cette voyageuse (chine, Inde, Australie, Mongolie…) a le goût d’ailleurs et de la découverte. Il va de même en musique. Hip hop vieille école et nouvelles divas r’n’b. Afrobeat chaleureux. Pop music engagée. Post punk aiguisé. Le féminisme est dans toutes ces musiques.

Dé-possession : Colloque et exposition artistique

Affiche dé-possession

Affiche dé-possession Colloque Dé-possession, organisé par CHISPA, centre de recherche sur les cultures hispaniques actuelles, du 4 au 6 décembre. Exposition « Desposesión » du 6 au 14 décembre à l‘Espace 29

Identification, rejet, fascination, trouble, libération, les explorations féministes contemporaines de la sexualité ne laissent pas de place à l’indifférence. C’est pourquoi CHISPA / AMERIBER, centre de recherche sur les cultures hispaniques actuelles, souhaite ouvrir un espace de réflexion sur les pratiques post-pornographiques d’Amérique Latine et d’Espagne qui se réapproprient les corps et les sexualités, comme autant de dé-possessions vis-à-vis du patriarcat.

Le colloque aura lieu les 4, 5 et 6 décembre à l’UBM (Amphi B200 et Salle Jean Borde de la MSHA) et à Bordeaux (Cinéma Utopia et Espace 29), en espagnol et en français et fera dialoguer des arti(vi)stes, des enseignant.e.s-chercheur.e.s, des étudiant.e.s et toute personne désireuse de découvrir des productions artistiques encore largement méconnues et marginalisées. Nos invitées pour cette occasion sont : Albertina Carri, Lucia Egaña Rojas, Maria Cañas, val flores et Silvana Gallinotti (de l’association MACLA).

Exposition « Desposesión » (Dé-possession)  de Silvana Gallinotti, Paula Costantino et Alexandre Troquart, Espace 29 (29, rue Fernand Marin 33000 Bordeaux), du 6 au 14 décembre. 

Pour ces artistes, cette exposition est l’opportunité parfaite pour parler de la « ré-appropriation » du corps et du plaisir depuis un point de vue féminin dans une proposition multidisciplinaire où l’artiste peintre Silvana Gallinotti et la photographe Paula Costantino travaillent avec le musicien Alexandre Troquart pour créer une exposition qui est, en soi même, une installation.

Ce projet est une façon d’interroger les notions de plaisir et les rôles sexuels (possession, domination, contrôle) à travers des formes artistiques comme la peinture, la photographie et l’installation. Même si l’intention de l’exposition est de nous amener à nous questionner, elle ne cherche pas (nécessairement) à choquer le public, mais bien à l’aider à se poser des questions sur des éléments quotidiens et  sur ses propres conceptions du corps.

Pour plus d’information envoyez un mail à :

laurence.mullaly@u-bordeaux-montaigne.fr,

amelie.florenchie@u-bordeaux-montaigne.fr,

coloquioposporno@gmail.com

 

Programme du colloque :

 

Du 14 au 28 Novembre : « Ni muses ni soumises : artistes! « 

affiche MACLA Quinzaine

Exposition, performance, concert et DJ Set

Dans le cadre de la Quinzaine de l’égalité de la diversité et de la citoyenneté 2019, MACLA présente « Ni muses ni soumises : artistes ! », un programme pluridisciplinaire (et multiculturel) qui met en valeur le rôle que les femmes artistes ont toujours joué et leur importance, souvent invisibilisée, dans les arts.

Du 14 au 28 novembre au Zig Zag (73 Cours de l’Argonne, Bordeaux)

 

affiche MACLA Quinzaine

Artistes!

Longtemps considérées comme inférieures et moins talentueuses, les femmes ont souvent occupé une place mineure dans le discours artistique dominant ; leur existence en tant que créatrices, et non pas seulement comme muses, a été méprisée dans notre société. Or, nombreuses sont les femmes qui ont transgressé ces normes patriarcales pour s’imposer comme artistes. Aujourd’hui les femmes continuent à jouer un rôle essentiel dans le développement des avant-gardes aussi bien en Europe qu’en Amérique Latine.

Selon la position du collectif féministe français La Barbe, créé en 2008 afin de dénoncer l’hyperreprésentation des hommes dans le monde artistique, les femmes artistes (sujets actifs) subissent une invisibilisation étouffante alors que, par ailleurs, les corps féminins ultranormés (femmes blanches, jeunes, minces…) et hypersexualisés sont surexposés avec les modèles, les muses (sujets passifs) dans des œuvres qui reproduisent une vision et une représentation du monde de tradition masculine, hétéropatriarcale et coloniale.

Actuellement, dans les musées, entre 90% et 98% des œuvres exposées sont du fait des hommes. Le Musée des Beaux-Arts de Buenos Aires a, par exemple, réalisé une « coupure de courant féministe » en 2018 pour ne laisser illuminées que les œuvres exposées réalisées par des femmes : seulement 20 œuvres, parmi les 270 exposées ont pu être contemplées par les visiteur-se-s. Les ouvrages d’histoire de l’art ne citent presque jamais des femmes artistes : qui connaît aujourd’hui Sofonisba Anguissola ou Artemisia Gentileschi comme les grandes artistes de la Renaissance ou du Baroque ? Qui reconnaît Berthe Morisot comme l’égale de Manet ou Pissarro ? (cela devrait changer avec l’exposition préparée par le Musée d’Orsay en 2019 et consacrée uniquement à cette grande artiste impressionniste).

C’est ce que dénonçait le collectif des Guerrillas Girls (qui portent toutes des noms d’artistes femmes oubliées ou invisibilisées et un masque de gorille) en 1985 quand le MoMa de New York a réalisé une exposition sur l’art contemporain qui réunissait seulement 13 femmes, parmi les 169 artistes présenté-e-s. Ces collectifs pratiquent par ailleurs des formes d’artivisme qui combine activisme et art contemporain en proposant des interventions dans l’espace public ou dans des espaces institutionnels pour dénoncer sans relâche le sexisme institutionnel mais aussi les préjugés sociaux au sujet des femmes, infériorisées, objectivées, méprisées, souvent à travers le regard créatif masculin. Le contrôle des femmes passent souvent par le contrôle du corps des femmes : les priver de l’action créatrice et les reproduire comme des femmes-objets que collectionnent musées et galeries, vidées de leur pluralité, anonymées, essentialisées, pétrifiées dans une individualité absolue et irréelle qui ne peut exister sans le regard à la fois créatif et destructeur des artistes masculins.

Ce projet souhaiterait questionner cette logique patriarcale qui prévaut dans le monde artistique (mais aussi dans toutes les formes d’art, la musique, la littérature, le cinéma, etc.), où les femmes artistes sont peu mises en valeur, quand elles ne sont tout simplement pas méprisées ou oubliées.

L’objectif est donc de mettre en valeur les femmes artistes, leurs créations, leurs œuvres, leurs influences dans des œuvres réalisées aussi bien par des femmes qui s’affirment comme créatrices que par des femmes et des hommes qui souhaitent interroger leur pratique et leur culture artistiques sous cet angle.

Le programme :

14/11 à 20h30 : Vernissage de l’exposition « Ni muses ni soumises : artistes »

14/11 à 21h : Performance en trio « Hommage à Victoria Santa Cruz » (par Patricia Houéfa Grange, Cesar-Octavio Santa Cruz, Liz Barthel). Suivi d’un concert hommage à Victoria Santa Cruz et Violeta Parra (par Gloria Aravena, Gilles Mays et Cesar-Octavio Santa Cruz).

21/11 à 19h : Spectacle de danse « Voi(e)x-yâge » avec la Compagnie Tchaka.

28/11 à 19h : Dévernissage, performance poétique « Capillotractée » (par Patricia Houéfa Grange). Suivi d’un mixage musical féministe par la DJ Laeti Nka

Les Artistes

 

MACLA Biarritz : Exposition Empreinte et Territoire

Affiche Empreinte et Territoire

Affiche Empreinte et TerritoireExposition Empreinte et territoire dans le hall de la Médiathèque de Biarritz, du 2 octobre au 28 novembre.

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Le Festival Biarritz Amérique Latine est un festival de référence pour le cinéma latino-américain en France et en Europe. Et au-delà d’un festival de cinéma c’est aussi une célébration de la culture de latino-américaine !

C’est pourquoi il semblait évidant pour l’association MACLA de présenter son exposition « Empreinte et Territoire » dans le cadre de ce festival qui, tout comme MACLA, cherche à diffuser la culture latino-américaine en s’éloignant des clichés.

Cette exposition, qui pourra être visitée du 2 octobre au 28 novembre dans le hall d’expositions de la Médiathèque de Biarritz, présente la réflexion de 8 artistes de 7 pays différents d’Amérique Latine autour de ces deux notions distinctes (empreinte et territoire) mais qui dialoguent lorsqu’elles entrent en relation étroite avec l’individu et son histoire. L’empreinte peut être corporelle ou mémorielle, temporaire ou permanente. Quant au territoire, il peut s’agir d’un lieu de naissance ou d’habitat. Ces deux notions sont à l’origine d’une mémoire personnelle et collective.

Cette thématique est d’autant plus intéressante aujourd’hui que la question de l’appartenance culturelle, liée à la fois au pays d’origine et au pays d’accueil, et celle de l’intégration, possible par divers biais tels que la langue et l’art, sont au cœur du débat actuel.  Les œuvres créées pour cette exposition s’inscrivent dans la continuité de la réflexion née en 2017 avec l’exposition « Entre Amérique et Europe, les utopies en transit ».

Le thème 

La notion d’« empreinte » a une double connotation. Elle peut être corporelle ou mémorielle. Ainsi, au sens littéral du terme, il s’agit d’une marque ou d’une trace laissée par la pression d’un objet ou d’un corps sur une surface ou sur un autre corps. Etymologiquement, le mot est dérivé du latin classique imprimere qui signifie « appuyer sur, imprimer ». En ce sens, il est proche du domaine de l’estampe et notamment de celui de la photographie ; la trace photographique rend visible ce qui était autrefois ici et a maintenant disparu, du hic et du nunc de Walter Benjamin.

Au sens figuré, l’empreinte est une marque durable, profonde et à caractère distinctif. Dans cette acception, elle est liée aux souvenirs, aux expériences, au vécu, aux rencontres et participe de la construction de notre identité. Il faut la concevoir comme une donnée variable car elle évolue dans le temps, selon le contexte. A ce propos, le sociologue Gilles Verbunt parle de « comportement de caméléon »[1].

Le mot « territoire », quant à lui, désigne un espace au sein duquel cohabitent des êtres vivants. Il peut être terrestre, délimité par des frontières et soumis à une autorité politique : c’est le cas d’un pays ; il peut s’agir aussi d’un espace vécu par un individu qui se l’approprie. Le sentiment d’appartenance joue alors un rôle prépondérant : on peut ainsi se sentir plus attaché à son pays d’accueil qu’à son pays d’origine.

Sous un aspect plus intime, le corps peut être considéré comme territoire. Il porte des marques, des cicatrices, les stigmates du temps et exprime parfois nos états d’âme. Le corps est indissociable de toutes ces empreintes, à l’image de nos lieux de vie et de passage qui sont inséparables de celles laissées par nos expériences et nos souvenirs.

 

 

 

 

 

[1]. Gilles Verbunt, La société interculturelle: Vivre la diversité humaine, édition du Seuil, Paris, 2001, p.55.

 

Semaine de l’Amérique latine et les Caraïbes MACLA

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Pour la sixième année consécutive, la France mettra à l’honneur l’Amérique latine et les Caraïbes, du 23 mai au 8 juin 2019, à travers un programme de plus de 500 événements culturels, scientifiques, politiques et économiques.

Dans ce cadre, nous avons preparé, avec le support de la Mairie de Bordeaux et de Bordeaux Métropole, une programmation culturelle en partenariat avec plusieurs artistes et associations :

 

PROGRAMMATION CULTURELLE CONNEXIONS ET DECONNEXIONS

Portada connexions

SAM. 25 MAI / 19H Vernissage de l’exposition « Connexions et déconnexions » et concert du groupe Sonneto

Exposition des œuvres d’une quinzaine d’artistes issus des différents pays de l’Amérique Latine autour du thème « Connexions et déconnexions ». Ce thème se trouve dans la continuité de la réflexion entamée par MACLA lors de ses derniers projets (expositions : Identités, Entre Amérique et Europe : les utopies en transit, Empreinte et Territoire, conférence animée : Déshabiller les clichés) autour de l’identité polymorphe d’une Amérique Latine riche et diverse. Du 25 mai au 5 juin, de 14h à 20h.

Le vernissage en musique avec le concert de ‘Sonneto: liens entre pays et rythmes latins’.

Sonneto est un groupe installé à Bordeaux et spécialisé dans la musique latine, essentiellement sur les rythmes cubains. Bien que la formation originale ait commencé à jouer il y a des années et ait été créée par un tresero espagnol et un bassiste chilien, le groupe actuel compte avec des musiciens de différents horizons (Arménie, Pologne, Maroc, Espagne), passionnés par les rythmes de l’autre côté de l’Atlantique. , qui incluent de plus en plus de variantes et d’instruments (violon, piano, percussions variées).

Dans sa mise en scène, on peut apprécier des rumbas, des cumbias, des fils, des boléros ou des guarachas qui relient différents pays d’Amérique latine et des styles musicaux révélant un large échantillon de la réalité musicale de l’Amérique du Sud.

 

DIM. 26 MAI / 18H Conférence autour de l’influence de la musique latine sur le flamenco

Conversation, concert, récital: ‘Connexions musicales et poétiques entre l’Espagne et l’Amérique latine’: la chanson et la lyrique latino-américaine “transformés dans le” – traduites au / original: revestidas) flamenco et la chanson d’auteur. Par Ana Cánovas

Conférence sur l’influence de la musique latino-américaine dans le style flamenco:  Cette proposition vise à révéler l’origine et à dévoiler les tenants et les aboutissants de cette relation grâce à un échantillon dynamique des transferts qui se produisent d’une culture à une autre. De l’introduction d’instruments essentiels tels que le cajón péruvien à l’adoption de rythmes tels que la rumba cubaine ou l’adaptation de chants traditionnels d’Amérique latine, l’influence musicale du continent sud-américain sur le flamenco est incontournable.

Concert autour de la poésie latino-américaine couverte par les auteurs-compositeurs espagnols: la chanson de l’auteur espagnol, très populaire dans les années 70, s’inspire de courants tels que la «Nueva canción chilena» ou la «Nueva trova» cubaine. Nous tenterons de déchiffrer les histoires cachées derrière ces compositions à travers l’interprétation d’interprètes tels que Paco Ibáñez, Amancio Prada, Joan Manuel Serrat ou, plus récemment, Pedro Guerra, qui ont chanté pour des poètes tels que César Vallejo, Nicolás Guillén. , Ernesto Cardenal ou Pablo Neruda, entre autres, et que nous interpréterons pour l’occasion.

Récital sur les poètes latino-américains qui ont fait référence à l’Espagne dans leur travail: non seulement nous attirons l’attention de l’Espagne sur l’Amérique latine, mais il se déroule également dans le sens opposé. Ce calice (1939) de César Vallejo est éloigné d’exemples emblématiques tels que l’Espagne au cœur (1937), Pablo Neruda ou encore l’Espagne, même des auteurs actuels tels que Martín Rodríguez-Gaona (Prix de la poésie de la ville de Cáceres en 2011), et sa ligne circulaire de Madrid (2013), la vision du pays dans différents contextes sociohistoriques à travers la poésie constituerait le cœur de la lecture proposée

 

MAR. 28 MAI / 19H Conférence autour du jazz afro-péruvien et démonstration musicale (Organisé par l’association MLab)

Conférence “Le jazz afro-péruvien, résistances culturelles et identité” par Carlos Olivera et concert-démonstration par un trio de musiciens péruviens de notoriété invités pour l’occasion: Rodrigo Almonte (g), Carlos Betancourt (b) et Cote Calmet (d).

Cette conférence veut, dans un premier temps, expliquer l’évolution historique du jazz afro-péruvien et ses relations avec les mouvements sociaux péruviens et internationaux. Dans la deuxième partie de la conférence nous expliquerons les spécificités rythmiques de la musique afro péruvienne et comment elle s’est fusionnée avec le jazz. Cette démonstration sera faite avec l’aide d’un trio de musiciens péruviens invités pour l’occasion.

 

JEU. 30 MAI / 16H Atelier d’éveil musical pour des enfants (2-6 ans*)

Atelier destiné à éveiller la curiosité musicale de l’enfant, à travers une découverte et manipulation des différents instruments de musique. Par Gloria Aravena

L’objectif de cet atelier est de stimuler le sens du rythme et la coordination de l’enfant, lui apprendre et faire entendre des chants et des rythmes autres que ceux qui il peuvent entendre habituellement, dans une autre langue que la sienne, notamment l’espagnol et le portugais. Il s’agit d’une activité ludique et collective, où l’enfant aura l’occasion de s’approcher à la musique populaire et le folklore de l’Amérique latine.

C’est une activité qui est dirigée aux enfants entre 3 et 6 ans. Mais aussi*, possible de proposer pour le moins de 3 ans, mais ce dernier doit être accompagné par un ou les deux parents, car cela rassure l’enfant ainsi que permet de créer avec lui une interaction très positive et enrichissante.

La duration de l’atelier est d’une heure maximum et le nombre d’enfants par atelier c’est dix maximum.

Gloria Aravena est une chanteuse et une musique d’origine chilienne. Il est soliste dans deux groupes de musique latino à Bordeaux: Put color et Aliwen. Parallèlement, elle travaille avec des enfants lors d’ateliers musicaux, de manière indépendante et avec des associations musicales (Ricochet Sonore, Imagina Music). En parallèle, elle a récemment reçu son doctorat en histoire du Chili.

 

VEN. 31 MAI / 19H Conférence autour de la cumbia + concert du groupe Ponele color

Conférence autour de la cumbia présentée par Carolina Abello (Colombie) et Carlos Olivera (Pérou) et Ivan Torres (Mexique) suivi d’un concert du groupe Ponele color

La Cumbia est la deuxième langue d’Amérique latine. Née en Colombie, elle résonne aujourd’hui sur tout le continent, par-delà les frontières. Elle fait chanter chaque maison, elle fait danser toutes les générations. Conjuguant le rythme des esclaves africains, le sentiment indigène avec la flute (gaïtas) et la mélodie espagnole avec les bandas, elle exprime l’essence des valeurs latino-américaines, pétries de fraternité et de liberté.  

SAM. 1 JUIN / 16H Atelier “3 PAYS 3 CONNEXIONS. Un lien établi grâce à la géographie et à la couleur”,

“3 PAYS 3 CONNEXIONS. Un lien établi grâce à la géographie et à la couleur”, est un atelier qui nous invite à découvrir la géographie latino-américaine à travers l’art. Atelier animé par Andrea Ho Posani et Silvana Gallinotti.

Atelier gratuit sur inscription en envoyant un mail à ateliers@maclart.fr

Cet atelier, conduit par les artistes Andrea Ho Posani (Venezuela) et Silvana Gallinotti (Argentine) propose, à l’occasion de la Semaine de l’Amérique Latine et des Caraïbes, de découvrir les similitudes et les différences géographiques, architectoniques et chromatiques qui existent entre les villes de Bordeaux, Caracas et Buenos Aires.

À travers la réalisation collective d’une peinture murale de trois mètres, le  public participant découvrira les principales caractéristiques des villes de Caracas et Buenos Aires, en même temps qu’il explorera les différences et similitudes existantes avec Bordeaux. Pendant la réalisation du murale, Andrea Ho Posani et Silvana Gallinotti montreront des images de leurs villes d’origine et parleront de ses lieux les plus emblématiques.

Public : à partir de 11 ans

2 heures de duration

SAM. 1 JUIN / 19H Concert et spectacle visuel avec Luceras + Sergio Santamaría

“Viaje rítmico por los elementos” c’est un concert visuel où les chants andins du duo féminin Lúceras dialoguent avec les vidéos de l’artiste visuel Sergio Santamaría Bordes, où l’air, le feu, l’eau et la terre seront les protagonistes représentant l’harmonie de la Pachamama.

Lúceras chantent des coplas venues du nord-ouest de l’Argentine. Deux voix et quelques cajas pour partager ces chants andins qui racontent la vie, les relations, la Nature. Leur répertoire mêle des chants traditionnels et ancestraux aux compositions récentes d’auteures-compositeures de la nouvelle génération. Lúceras nous emporte à travers leurs sonorités brutes aux harmonies délicates, vers un ailleurs suspendu, intemporel.

https://www.youtube.com/channel/UCsht38GDZlXR6_ZX_NLgAWw

https://www.facebook.com/luceras/?ref=settings

https://luceras.jimdosite.com/

 

Sergio Santamaría Borges est un artiste visuel et designer né à Caracas Venezuela, a travaillé dans l’animation, notamment au sein de la chaîne HBO Amérique Latine. Dès son arrivée en France, il se consacre à la vidéo et collabore avec différents artistes et collectifs d’art contemporain. Il a présenté ses œuvres dans des musées et plusieurs forums d’art contemporain tels que MACLA (Bordeaux), Sound / Image (Londres) et le Lenbachhaus (Munich).

 

DIM. 2 JUIN / 18H Improvisation musicale et vidéo et vide atelier

« La ville aquatique », par Creepy Mojo (Music) et Sergio Santamaría Borges (Video), est une expérimentation musicale et visuelle inspirée par la mer (format bande originale, ambiance electro/pop/rock sur animation vidéo). Embarquez pour une improvisation live, un discours/voyage entre performance graphique et sonore.

Creepy Mojo est un chanteur et musicien multi-instrumentiste. Il compose, écrit et se produit sur scène, se spécialise dans la musique et le son avec une prédilection pour les instruments à cordes dont la guitare électrique qui est son instrument principal. Actuellement (2018), il travaille pour son groupe rock Creepymojo et collabore régulièrement avec divers artistes (Philip Parfitt ex-The Perfect Disaster, Vincent Bricks…)

Sergio Santamaría Borges est un artiste visuel et designer né à Caracas Venezuela, a travaillé dans l’animation, notamment au sein de la chaîne HBO Amérique Latine. Dès son arrivée en France, il se consacre à la vidéo et collabore avec différents artistes et collectifs d’art contemporain. Il a présenté ses œuvres dans des musées et plusieurs forums d’art contemporain tels que MACLA (Bordeaux), Sound / Image (Londres) et le Lenbachhaus (Munich).

Connexions et déconnexions

Portada connexions

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Exposition artistique et programmation culturelle autour de l’Amérique Latine

Du 25 mai au 5 juin à la Halle des Chartrons 

Dans le cadre de la Semaine d’Amérique Latine et des Caraïbes, MACLA propose une exposition et une programmation culturelle autour du thème « Connexions et déconnexions ». Ce thème se trouve dans la continuité de la réflexion entamée par MACLA lors de ses derniers projets (expositions : Identités, Entre Amérique et Europe : les utopies en transit, Empreinte et Territoire, conférence animée : Déshabiller les clichés) autour de l’identité polymorphe d’une Amérique Latine riche et diverse. L’association veut explorer les connexions existantes à l’intérieur du continent (une langue commune, une identité culinaire, une histoire coloniale partagée), aussi bien qu’avec l’extérieur du continent : la migration d’une population africaine, européenne et asiatique dont les traditions se sont métissées avec la culture autochtone pour façonner le continent. Mais il y a aussi des déconnexions qui opposent les pays d’Amérique Latine : des idéologies, des courants politiques et les successions de coups d’état. C’est la somme de tous ces éléments qui servent de fil conducteur à cet événement.

Les œuvres d’une quinzaine d’artistes issus des différents pays de l’Amérique Latine  partageront l’espace de la Halle des Chartrons avec une programmation culturelle parallèle de grande ampleur et variété qui  complète et enrichit l’exposition artistique.

DATES À NE PAS MANQUER :

SAM. 25 MAI / 19H Vernissage de l’exposition Connexions et déconnexions et concert du groupe Sonneto

DIM. 26 MAI / 18H Récital – Concert Connexions musicales et poétiques entre l’Espagne et l’Amérique Latine

MAR. 28 MAI / 19H Conférence autour du jazz afro-péruvien et démonstration musicale (organisée par MLab)

JEU. 30 MAI / 16H Atelier d’éveil musical pour des enfants (- 3 ans) 

VEN. 31 MAI / 19H Conférence autour de la cumbia

SAM. 1 JUIN / 19H Concert et spectacle visuel avec Luceras + Sergio Santamaría

DIM. 2 JUIN / 18H Improvisation musicale et vidéo et vide atelier

MER. 5 JUIN / 18H Dévernissage 

Exposition Empreinte et Territoire à Toulouse

Portada Empreinte et territoires

Affiche ToulouseExposition Empreinte et Territoire, de l’association MACLA Bordeaux
Instituto Cervantes de Toulouse (31, rue des Chalets, 31000 Toulouse)
Visites du lundi au vendredi de 10h à 18h.

Avec plus de cinq ans d’existence dans le paysage artistique Français, MACLA (Muestra d’Art Contemporaine Latino-américaine) propose chaque année des expositions qui sont devenues un rendez-vous incontournable avec la culture latino-américaine dans le Sud-ouest de la France.

En 2019, MACLA présente une exposition qui rassemble 12 artistes de 9 pays différents d’Amérique Latine autour d’une réflexion commune sur un sujet d’actualité : Empreinte et territoire.

Le thème choisi pour cette exposition poursuit la réflexion entamée lors des expositions précédentes (Identités, Entre Amérique et Europe : les utopies en transit) autour de la relation entre l’identité et l’appartenance à un territoire. C’est un thème d’actualité non seulement de par le débat constant autour de la migration, alimenté par les médias et les réseaux sociaux ; mais aussi de par le paysage politique international et les changements sociaux en France et en Europe.

Les œuvres de tous ces artistes seront exposées à l’Instituto Cervantes de Toulouse, à partir du 21 mars et jusqu’au 21 avril 2019.

Empreinte et Territoire, nouvelle exposition de l’association MACLA

Banner Empreinte et territoire

 

Avec plus de cinq ans d’existence dans le paysage artistique bordelais, MACLA (Muestra d’Art Contemporaine Latino-américaine) propose chaque année des expositions qui sont devenues un rendez-vous incontournable avec la culture latino-américaine à Bordeaux.

Pour ce début de 2019, MACLA propose une exposition qui rassemble 12 artistes de 9 pays différents d’Amérique Latine autour d’une réflexion commune sur un sujet d’actualité : Empreinte et territoire.

Le thème choisi pour cette exposition se trouve dans la continuité de la réflexion entamée lors de ces dernières expositions (Identités, Entre Amérique et Europe : les utopies en transit) autour de la relation entre l’identité et l’appartenance à un territoire. C’est un thème d’actualité non seulement de par le débat constant autour de la migration dans lequel nous sommes immergés par les médias et les réseaux sociaux, mais aussi de par le paysage politique international et les changements sociaux en France et en Europe, qui questionnent les concepts de territoire, de la nation, etc. 

Les œuvres de tous ces artistes seront exposées à l’Instituto Cervantes de Bordeaux, partenaire de MACLA depuis cinq ans, à partir du 24 janvier et jusqu’au 27 février.

 

Le thème : Empreinte et territoire

L’exposition 2019 de MACLA propose la réflexion de divers artistes d’Amérique Latine autour de ces deux notions distinctes mais qui dialoguent lorsqu’elles entrent en relation étroite avec l’individu et son historie. L’empreinte peut être corporelle ou mémorielle, temporaire ou permanente. Quant au territoire, il peut s’agir d’un lieu de naissance ou d’habitat. Ces deux notions sont à l’origine d’une mémoire personnelle et collective.

La notion d’« empreinte » a une double connotation. Elle peut être corporelle ou mémorielle. Ainsi, au sens littéral du terme, il s’agit d’une marque ou d’une trace laissée par la pression d’un objet ou d’un corps sur une surface ou sur un autre corps. Etymologiquement, le mot est dérivé du latin classique imprimere qui signifie « appuyer sur, imprimer ». En ce sens, il est proche du domaine de l’estampe et notamment de celui de la photographie ; la trace photographique rend visible ce qui était autrefois ici et a maintenant disparu, du hic et du nunc de Walter Benjamin.

Au sens figuré, l’empreinte est une marque durable, profonde et à caractère distinctif. Dans cette acception, elle est liée aux souvenirs, aux expériences, au vécu, aux rencontres et participe de la construction de notre identité. Il faut la concevoir comme une donnée variable car elle évolue dans le temps, selon le contexte.

Le mot « territoire », quant à lui, désigne un espace au sein duquel cohabitent des êtres vivants. Il peut être terrestre, délimité par des frontières et soumis à une autorité politique : c’est le cas d’un pays ; il peut s’agir aussi d’un espace vécu par un individu qui se l’approprie. Le sentiment d’appartenance joue alors un rôle prépondérant : on peut ainsi se sentir plus attaché à son pays d’accueil qu’à son pays d’origine.

Mais comment l’artiste d’un côté et le public de l’autre peuvent se rapprocher (et s’approprier) de ces deux éléments ? La réponse à cette question nous semble venir du fait que, sous un aspect plus intime, le corps peut être considéré comme territoire. Il porte des marques, des cicatrices, les stigmates du temps et exprime parfois nos états d’âme. Le corps est indissociable de toutes ces empreintes, à l’image de nos lieux de vie et de passage qui sont inséparables de celles laissées par nos expériences et nos souvenirs.  

 

Les artistes

Ricardo de Armas Rodríguez (Cuba)

Fernando Cometto (Argentina)

Silvana Gallinotti (Argentine)

Carmen Herrera Nolorve (Pérou)

Andrea Ho Posani (Vénézuela)

César-Octavio Santa Cruz (Pérou)

Fabiana Peña Plault (Colombie) 

Vera Picado (Costa Rica)

Sergio Santamaría Borges (Vénézuela)

Ivan Torres (Mexique)

Ron Vargas (Bolivie)

Desirode (Équateur)

 

Instituto Cervantes de Burdeos (57 Cours de l’Intendance, 33000 Bordeaux)

A visiter de lundi à jeudi de 10h à 18h, et vendredi de 10h à 14h. 

En novembre : Déshabiller les clichés de l’Amérique Latine

Affiche Déshabiller les clichés

Affiche Déshabiller les clichés

Conférence animée (vidéo animation en live) et rencontre avec les artistes de MACLA

Vendredi 23 novembre

Lieu : Marché des Douves (4 Rue des Douves, 33800 Bordeaux)

Tous les latinos dansent-ils la salsa et mangent-ils des tacos ? Que veut dire être latino ? En quoi un Mexicain et un Argentin se ressemblent-ils culturellement ?

Durant cette quinzaine de l’égalité, MACLA s’attaque aux clichés qui existent sur l’Amérique Latine à partir d’une conférence animée, où seront associés un chercheur bolivien et un artiste audiovisuel vénézuélien pour proposer un nouveau format de réflexion qui mélange la parole et la vidéo-animation en live. Le public sera ainsi invité à prendre part au débat animé et ouvert sur le thème des écarts qui existent entre nos préjugés et la réalité de ces individus, ces « autres » que nous croyons connaître mais sur lesquels nous projetons notre propre culture.

18h30 Accueil du public et temps de partage avec les artistes de MACLA

19h30 Conférence animée : déshabiller les clichés d’Amérique Latine

20h30 Dégustation d’apéritifs d’Amérique latine

Participants :

Pablo Virguetti

Chercheur et écrivain Bolivien, il a fait ses études à l’Université de Bordeaux Montaigne, où il a écrit une thèse sur l’auteur chilien Roberto Bolaño. Il enseigne actuellement à l’Université de Caen Normandie et pratique l’écriture et d’autres arts en dilettante.

Sergio Santamaría Borges

Artiste visuel et designer né à Caracas Venezuela, a travaillé dans l’animation, notamment au sein de la chaîne HBO Amérique Latine. Dès son arrivée en France, il se consacre à la vidéo et collabore avec différents artistes et collectifs d’art contemporain. Il a présenté ses œuvres dans des musées et plusieurs forums d’art contemporain tels que MACLA (Bordeaux), Sound / Image (Londres) et le Lenbachhaus (Munich).

En Novembre : Exposition Identités – Quinzaine de l’égalité

Identités détail

Affiche identités

Du 10 au 30 novembre à « Le Dôme » de Talence (221 av. de Thouars, 33400 Talence) 

 

Identités est l’exposition que MACLA a préparé pour la Quinzaine de l’égalité, la diversité et de la citoyenneté.

L’Amérique Latine est un vaste territoire regroupant des pays qui ont des similitudes culturelles et qui partagent, certes, des langues communes (espagnol et portugais) héritées de notre histoire coloniale. Mais ce territoire est aussi pluriel et abrite différents peuples qui ont leurs propres identités. Cette diversité culturelle est, d’une part, invisible en France, et d’autre part, revendiquée par les migrants latino-américains. Quant à l’art, nous pouvons nous demander s’il existe un art seul latino-américain  ou plusieurs arts.

Nous voulons utiliser l’art comme vecteur pour parler de la diversité culturelle, débattre sur ce qui est communément considéré comme « latino-américain » et voir comment cela se reflète dans l’art contemporain et dans la production des artistes latino-américains.

Pour cela, une exposition artistique est programmée dans le cade de la Quinzaine de l’égalité, la diversité et de la citoyenneté organisée par Bordeaux Métropole et la Mairie de Bordeaux, ainsi qu’une table ronde titulé Existe-il un art latino-américain ?

L’exposition aura lieu du 10 au 30 novembre à « Le Dôme » de Talence (221 av. de Thouars, 33400 Talence) et rassemblera 10 artistes de différents pays d’Amérique-latine.

MACLA au CAP Asso !

 

MACLA sera présent au CAP Associations!

Cap associations, c’est le grand carrefour annuel des associations, le dimanche 23 au Hangar 14. Vous pourrez rencontrer plus de 300 associations engagées dans tous les domaines, et MACLA aura un stand où on vous expliquera nos projets pour les prochains mois et vous pourrez vous adhérer à l’association.
Toute la journée, de 11h à 18h, profitez des animations, démonstrations et initiations proposées par les associations participantes et d’un espace restauration.